Arva FAJELE ABASSE

Ce que vous pouvez faire pour soutenir la lutte contre le cancer

Le 4 février est la journée mondiale contre le cancer. Et si on arrêtait de se cacher derrière le ça-n’arrive-qu’aux -autres et qu’on essayait de vraiment soutenir ceux qui ont en besoin ?

Personnellement, j’ai rencontré le cancer un peu brutalement, quand il s’est emparé d’un de mes proches… Et si dans mon cas, l’histoire finit plutôt bien, ce n’est pas évident pour la plupart des personnes qui en souffrent. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, 8,8 millions de personnes meurent du cancer chaque année. Pourtant, malgré une idée reçue, il faut savoir que, détectés suffisamment tôt, beaucoup peuvent être guéris et on ne meurt pas systématiquement du cancer. Ce qui m’encourage à rester optimiste, c’est de me dire aussi que selon la même source, un tiers de ces décès pourraient être évités. Comment ? Aujourd’hui, je vous invite à voir avec moi ce que vous pouvez faire pour aider, à votre échelle !

Fight Breast Cancer by Wolfram Burner
Pink ribbons adorn the trees along 13th Street through the center of campus as a reminder to fight breast cancer – University of Oregon
via Flickr CC

Informez-vous

« Une personne sur deux sera atteinte d’un cancer au cours de sa vie. Ensemble prenons les cancers de vitesse. »

Ce slogan choc était celui de la campagne de sensibilisation de l’Institut Curie en 2007. Si le chiffre avancé paraît incroyable, les statistiques sont là : dans votre vie, vous serez au moins une fois confronté de près ou de loin par le cancer.

Pourtant, beaucoup de personnes composant mon entourage savent peu de choses sur le cancer. Renseignez-vous sur la maladie, sur sa complexité et sur sa variété. Beaucoup de sites très complets* montrent comment la maladie touche autant de gens et comment elle se développe dans le corps humain. Beaucoup montrent pourquoi c’est à la fois compliqué de s’en débarrasser et comment ça pourrait être plus simple. Faites l’effort de comprendre ce qu’est une chimiothérapie, une radiothérapie… Parce que comprendre, ça aide à prévenir. 

Mais avant de passer à la partie prévention, je partage avec vous cette vidéo conçue par Lundbeck, une entreprise pharmaceutique qui explique le cancer aux enfants. Ce sont des informations basiques à connaître sur le cancer, et c’est assez clair pour petits et grands :

Protégez-vous

De nombreux moyens existent pour prévenir le cancer. Se protéger, c’est aussi lutter contre le cancer, pour soi-même d’abord, en adoptant des comportements de prévention : en privilégiant un mode de vie sain, en limitant votre consommation de tabac et d’alcool, en suivant les conseils de dépistage, tout particulièrement pour les cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus.

Engagez-vous

S’engager, ça veut dire faire un don mais aussi courir, organiser des événements, adhérer à une association d’aide aux malades, participer à un événement de sensibilisation organisé par votre mairie, encourager vos proches à se faire dépister, organiser des conférences de prévention… C’est aussi écouter un de vos proches qui endure la maladie, être et rester à son écoute. En somme, s’engager, c’est donner un peu de votre temps, de vos connaissances ou juste votre attention à des organisations ou des personnes qui ont besoin.

Je vous laisse avec cette vidéo sublime (elle dure deux minutes, regardez-là) #1regard1espoir qui dit tout ce qu’il faut dire, sans trop en dire. Et vous quel regard portez-vous sur le cancer ?

 


*Sites pour s’informer, se protéger, s’engager :

Medisite, tout savoir sur le cancer : la page répertorie tous l’actualité sur le sujet

Sur le site de l’OMS, l’aide mémoire très complet sur la maladie avec des chiffres précis et les avancées technologiques, régulièrement mis à jour.

L’institut national du cancer

Le site du #WorldCancerDay qui répertorie toutes les actions près de chez vous aujourd’hui.


Vous voulez changer le monde ? Passez à l’action !

Je vous aide à passer à l’action. Parce que vouloir changer le monde ce n’est pas tout. Il faut le vouloir, bousculer un peu ses habitudes pour aller vers un monde un peu plus solidaire et durable. Pourtant, on est pas tous obligé de créer une association, de s’investir à temps plein, quelques micro-engagements suffisent. Continuez à lire, et vous aurez envie de changer le monde avec moi et toutes ces personnes engagées au quotidien.

Pourquoi s’engager et par où commencer ?

Agir au quotidien, c’est une façon de contribuer au destin collectif de toute une société. Le but, c’est de ne pas laisser votre destin et l’avenir de la planète, entre les mains des quelques personnes les plus riches ou les plus influentes du monde. Vous voyez ce genre de chiffres tous les jours dans les médias : aujourd’hui, 20% de la population mondiale consomme 80% de l’énergie, 8 personnes détiennent autant que la moitié la plus pauvre de la planète (3, 6 milliards de personnes), et si tout le monde vivait comme un Français, il faudrait 2 planètes supplémentaires. Ça vous choque ? Vous vous sentez impuissants ?

Evidemment.

Je pense qu’une moitié du chemin est accomplie quand les gens commencent à se sentir impliqués et qu’ils comprennent qu’ensemble, c’est à dire des gens comme vous et moi, nous pouvons changer les choses de façon durable. C’est pour ça que dans cet article, j’ai envie de vous inspirer, comme d’autres m’ont inspirée.

Besoin de motivation ?

J’ai découvert Pierre Chevelle et son livre Changer le monde en deux heures quand j’ai commencé à m’intéresser aux questions d’initiatives positives. Je me suis très vite identifiée à lui et j’ai été séduite par sa motivation et sa vision.

Voici par exemple un talk qu’il a donné il y a quelques années pour expliquer pourquoi il avait décidé de s’engager et pour quelles raisons il pensait pouvoir changer le monde.

Dans les deux premiers tomes de son livre et sur son blog, il met en avant une série d’initiatives, d’associations et d’entrepreneurs sociaux qui œuvrent tous les jours pour un monde meilleur, solidaire et durable. Mais surtout, plus que mettre en avant ces initiatives, il nous prouve comment on peut agir pour aider ces projets et leur donner une plus grande ampleur.

Par exemple, il explique comment participer à la communication interculturelle grâce à l’association Coexister – dont je vous parlerai plus en détail dans deux semaines – ou alors comment créer ou signer une pétition sur change.org. En bref, comment agir avec ses moyens et à son échelle pour soutenir des actions concrètes et positives.

Si vous manquez d’inspiration, essayez de soutenir une association (visiter, c’est déjà un bon début) près de chez vous, installez Ecosia sur votre navigateur, intéressez-vous et informez-vous sur les abeilles, faites un tour à Emmaüs, ou regardez juste Demain, ou Humances films inspirants. Et continuez à suivre cette série #BlogueuseHeureuse, vous trouverez votre bonheur !

Positive attitude

Et puisque cette année, sur ce blog, on a décidé de sourire et d’avancer, d’aider, de communiquer, de S’ENGAGER, de faire bouger les choses, et de changer le monde en positivant, voici des bonnes nouvelles… Parce ce que les bonnes nouvelles, elles aident à comprendre que les choses changent. Et que toutes nos petites actions concrètes, mises ensemble, ont de l’impact ! Choisissez vos combats, et engagez-vous, on attend d’autres bonnes nouvelles sur ce blog cette année 🙂


Tour du monde des bonnes nouvelles de 2016 par courrierinternational


La solution pour changer le monde en restant devant votre ordinateur

Devinez quoi ? J’ai trouvé LA solution miracle pour vous permettre de planter des arbres tout en restant bien au chaud chez vous ! Mieux, j’ai trouvé le truc qui va vous permettre de soutenir des actions pour la sauvegarde de l’environnement ou des projets sociaux ou des actions pour la sauvegarde de l’environnement (aider des personnes sans domicile fixe, contribuer à sauver une espèce en voie de disparition, aider des ONG à travers la planète etc.) sans bouger le petit doigt et tout ça, gratuitement ! Vous n’y croyez pas ? Voyez plutôt la suite…

 Google VS les moteurs de recherches alternatifs

Google Search aka Google ou Gogol pour les intimes, est le moteur de recherche le plus utilisé sur la toile, avec près de 90% des requêtes en France. Dans la famille des moteurs, il y a aussi Bing et Yahoo. Si Google est le premier, c’est compréhensible : il y a de jolis dessins sur la page d’accueil, la vitesse de navigation est confortable, et il déroule plein de résultats pour vos recherches… Que demande le peuple ?

Doodle réalisé par Google à l’occasion de la journée de l’enfance en Thaïlande le 14 janvier 2017

Le problème avec Google, c’est que c’est aussi le plus gros poisson d’un océan qu’est la publicité web, avec près de 1,5 milliards de revenus annuels. Google collecte vos données personnelles pour cibler la publicité qu’il vous renvoie. Personnellement, j’ai commencé à chercher des solutions alternatives quand j’ai compris que les recherches que je faisais sur mon ordinateur pouvaient me polluer pendant encore plusieurs semaines, jusque dans ma boîte mail (alors que je ne l’avais renseignée nulle part sur le site visité.)

Sur le coup, je n’ai pas trouvé de solutions efficaces contre la pub. En revanche, j’ai trouvé quelques nouveaux méta-moteurs* de recherches, qui reversent une partie des bénéfices engendrés par la publicité dans des actions pour l’environnement ou dans des projets sociaux. C’est le cas d’Ecosia ou de Lilo par exemple.

Ecosia plante des arbres… à Madagascar

Le concept ? Ils l’expliquent mieux que moi !

Et où ils sont ces arbres ?

Les résultats de recherches proposées par Ecosia sont issus de Bing tandis que les encarts publicitaires proviennent de Yahoo. 80% des revenus que génèrent les publicités sont reversés à des programmes de reforestation : WeForest, OZG, PUR Projet et Eden Projects, des programmes qui ont pour but d’assurer la reforestation effective des zones dans lesquelles ils sont installés.

Avec trois programmes de plantation et le nombre symbolique de 5 millions d’arbres plantés il y a quatre mois, Ecosia participe à la reforestation du Burkina Faso (WeForest et OZG), du Pérou (PUR Project) et aussi de Madagascar (Eden Projects) !

Alors que 250 000 hectares de forêts malgaches disparaissent tous les ans, Ecosia a pour objectif de reboiser la Terre d’un milliard d’arbres d’ici 2020 ! Sympa non ? Et tout ce que vous avez à faire, c’est simplement de changer de page d’accueil ou d’installer une extension (ça prend une minute, top chrono !) ! Mais pas si vite, j’ai un deuxième moteur de recherche à vous montrer !

Lilo, soutient des projets sociaux

Lilo.fr

Lilo fonctionne sur le même principe, sauf que les « Gouttes d’eau » que vous collectez à chaque recherche sont reversées sous forme de dons à tel ou tel projet caritatif, associatif ou humanitaire que vous pouvez choisir.

De plus, si Lilo utilise les mêmes algorithmes que Yahoo ou Google (puisqu’il dépend directement des gros moteurs de recherche pour fonctionner), Lilo protège votre vie privée en désactivant le tracking publicitaire et ne collecte pas vos données lors de vos recherches.

Parce que quand il n’y en a plus… il y en a encore !

Bien sûr, ce ne sont pas les seuls moteurs ou méta-moteurs solidaires ou engagés qui existent et, franchement, il y en a pour tous les goûts : Doona, Goodsearch, Ecogine

Alors ok, tout n’est pas rose et certains auront raison de me dire que Google s’enrichit quand même et que ce système est peut-être un peu bancal puisqu’il faut tout de même que la publicité existe pour que la recherche génère du revenu… Mais bon, je préfère que le revenu soit alloué, au moins en partie à des projets réels, plutôt que rien ne se passe !

Autres moteurs de recherche si vous voulez être sûrs de ne plus jamais être espionnés : DuckDuckGo (qui est un vrai moteur de recherche et non un méta-moteur) ou Framabee.

J’imagine que vous l’aurez compris : peu importe ce que vous décidez de faire (rester sur Google ou pas), mais informez-vous, parce qu’il faut changer ses habitudes pour pouvoir changer le monde !


*méta-moteur : un moteur de recherche qui puise ses informations à travers plusieurs moteurs de recherche généralistes



[Mondochallenge] Identité et mondialisation : quid de l’uniformisation culturelle ?

Quand j’ai décidé de jouer le jeu du Challenge Mondoblog, je ne savais pas que je serais la dernière à finir. Et pourtant, l’identité (au sens social et culturel) est un de mes thèmes de prédilection. Tous ceux qui ont pu parler avec moi plus d’une demi-heure connaissent les questions existentielles qui me taraudent quand on me demande qui je suis. Trois continents, des origines et cultures distinctes et une identité à définir : c’est tout le problème de ma vie. Pourtant, si on creuse un peu, ces problématiques dépassent de loin ma petite personne. Encore heureux.

Mondialisation et identité

Dans un précédent billet, j’avais essayé de montrer que la mondialisation, en accélérant les processus d’immigration et de rapprochement des peuples, était vue comme une menace par les populations et les communautés. L’homogénéisation fait peur et les replis identitaires se multiplient à l’heure où Internet fait du monde un village. Les nationalismes triomphent sur la planète à l’heure où les outils de communication devraient faire en sorte qu’on puisse se comprendre, se tolérer et s’accepter. Aujourd’hui le temps est peut-être venu de se demander pourquoi ces problèmes existent et comment faire pour essayer de les résoudre ?

Dans Les identités meurtrières, Amin Maalouf explique qu’une identité est forcément complexe : chaque être humain est singulier car son identité est composée d’influences multiples, plus ou moins importantes, mais dont aucune n’est négligeable.
L’identité devient meurtrière lorsqu’elle ignore son caractère composite et complexe. Le monde d’une personne est alors séparé par le «nous» et «les autres». Et dès que ces « autres » sont dans cette catégorie, ils n’ont plus le droit de vivre. L’identité devient meurtrière quand une différence fondamentale est faite entre « moi et ma communauté » et « vous et votre communauté. » Ainsi, quand l’une des appartenances d’un individu devient telle qu’il en oublie toutes les autres influences qui le constitue, il arrive à justifier l’injustifiable. Ces mécanismes complexes qui font oublier à un homme d’où il vient, sont à la fois issus de déterminants collectifs et à la fois de son parcours individuel.

La violence dans nos sociétés serait due à ces identités (presque) perdues dans la complexité des appartenances… Paradoxal hein ?

Uniformisation culturelle ? Or not… That is the question !

Quand on tape  »Mondialisation et identité » sur Google (ok, j’ai été faible), on s’aperçoit très vite que la plupart des articles se posent la question de savoir si la mondialisation est une forme de menace pour l’identité. En fait, ces articles mettent en avant la dilution de la culture par les échanges : sous le poids des technologies et de la mobilité facilitée, les cultures et communautés seraient « diluées », perdraient leur valeur et seraient donc moins fortes.

Alors oui, bien sûr, la plupart des produits consommés dans le monde proviennent des avancées technologiques occidentales, Et bien sûr, les multinationales et les médias contribuent à cette uniformisation : la majeure partie du contenu internet ou de la télévision provient des Etats-Unis, véhiculant avec ces images, un mode de pensée. L’exemple type de cet argument : les langues ! Effectivement, beaucoup disparaissent au profit d’un anglais qui gagne de plus en plus de terrain et de gens. Evidemment, il fallait une langue pour que tout le monde communique maintenant que le monde est devenu un village. Mais beaucoup de langues ne sont donc plus parlées et disparaissent…

Pourtant, je pense quand même, que les différentes identités culturelles, loin d’être diluées, semblent être plus fortes que jamais. Alors si l’uniformisation est poussée par l’occidentalisation des milieux urbains et la marchandisation des produits culturels, il est évident qu’il y a des résistances. Des résistances dans tous les sens en fait : on s’exprime sur tout, on donne son avis sur la politique, le réchauffement climatique, les religions, les cultures. On croit, on jure, on revendique, on manifeste. Et on s’indigne sur Twitter… Pour le meilleur et pour le pire.

Qu’est-ce que j’en pense ?

Mon identité plurielle résiste un peu plus à chaque fois que quelqu’un essaie de la mettre dans une case : je ne serai pas ce que vous voulez que je sois. Je me pose d’autant plus de questions qu’on essaie de me réduire à une appartenance, un pays, une communauté religieuse. Tout mon être essaie de résister face aux mots et aux actions prises contre mes différentes cultures : quand on touche à une de mes appartenances, c’est toute ma personne qui est attaquée, en entier.

Alors non, je ne pense pas que l’identité ait à craindre de la mondialisation. Je pense personnellement que la mondialisation, en accélérant la mobilité des personnes et donc de leurs cultures, crée des personnes encore plus riches culturellement. Et loin de menacer les identités, elle en crée de nouvelles, qui sont essentielles pour avancer dans le monde d’aujourd’hui. Mais pour ça, apprenez au moins trois langues, intéressez-vous à votre voisin, mais surtout, surtout, posez-vous les bonnes questions : perpétuer la tradition, s’assimiler à une autre ou en créer une nouvelle ? That IS the question.